Amendement du 14 Novembre 2014

Amendement à l’Appel de Paris

§9bis. Considérant qu’outre les substances ou produits chimiques, les rayonnements, qu’ils soient ionisants ou non ionisants, peuvent être également toxiques pour la santé ; qu’à la pollution chimique, il convient donc d’ajouter la pollution physique ; que cette dernière est capable d’induire des effets comparables à savoir des cancers, des malformations congénitales, des hypofertilités ou stérilités et cela sans compter la possibilité d’affections hémato-immunologiques ; que ces effets surviennent dans certaines conditions d’exposition, qu’elles soient aigües, à forte dose ou chroniques, à faible dose selon la durée; qu’à la radioactivité terrestre naturelle s’ajoute désormais la persistance d’une radioactivité artificielle, elle-même liée à l’utilisation civile ou militaire de l’énergie nucléaire, qu’en matière de contrôle de cette énergie, la sécurité sanitaire des populations actuelles et à venir pose des problèmes technologiques non résolus ; qu’à la pollution radioactive s’ajoute maintenant la pollution électromagnétique liée à la diffusion et à la multiplication des technologies sans fil ; que ces technologies, lorsqu’on les utilise sans précaution, autrement dit de façon prolongée et en particulier chez les femmes enceintes, les enfants et les adultes jeunes sont tout autant dangereuses, capables d’induire des cancers, des malformations congénitales, de l’hypofertilité ou de la stérilité et point particulier ici, des affections dégénératives du système nerveux, telles qu’une maladie d’Alzheimer.

§9ter. Considérant que partout dans le monde, de nombreuses pathologies infectieuses telles que le paludisme, la tuberculose, le choléra, la dingue, le trachome, l’onchocercose, etc. persistent sous la forme de foyers endémiques, voire de pandémies ; que malgré les prévisions de l’OMS en 1948 et malgré les progrès médicaux, nos systèmes de soins et de santé sont incapables de les éradiquer ; que la plupart de ces infections ne sont pas naturellement sensibles aux antibiotiques disponibles ou leur sont devenues résistantes ; que la protection des populations est souvent impossible en raison de la non-disponibilité de vaccins efficaces ou de l’existence de vaccins insuffisamment efficaces ; que les vecteurs éventuels de ces infections peuvent être devenus eux-mêmes résistants aux insecticides utilisés pour les combattre, empêchant toute prévention ; qu’outre ces infections persistantes, surviennent partout dans le monde également sous la forme d’épidémies ou de pandémies, des pathologies infectieuses entièrement nouvelles, le plus souvent d’origine virale, telles que le SIDA, le SRAS, la maladie de Chikungunya, les grippes aviaires et porcines, les épidémies à virus Ebola, etc. ; que ces infections ne peuvent pas être pour la plupart prévenues efficacement par vaccination et sont en général de pronostic redoutable ; que l’ensemble de ces pathologies sont souvent directement causées par la main de l’homme, autrement dit par des causes liées à notre mode de vie ou à des intérêts économiques qui ne respectent pas les équilibres écobiologiques naturels et en particulier la santé des animaux d’élevage.